On est si petit et on se prend pour des géants
Notre plus grande échelle se mesure en ville, pays, continent,
On pense à nos amis, notre famille, notre ville, notre continent,
Mais on a nos limites
Limites de perception, de conscience, de rationalité
Percevoir ma maison, ma ville, ma famille
Mais percevoir l'univers tout entier?
Avec ses galaxies infinies et ses distances incompréhensibles?
Alors oublie tes binaires
Homme-femme, nous-eux, bien- mal
Face à l'infini, on ressemble pas à grand chose,
Face à l'infini, face à l'infini, face à l'infini
(Face à l'infini, face à l'infini, face à l'infini)
Face à l'infini on ressemble pas à grand chose
Des grains de sable au milieu du desert,
Des gouttes d'eau parmi une averse,
On a tant en commun, tant en commun
Entre nous et pourtant
On s'enferme dans notre vie quotidienne,
Nos categories, nos differences,
On s'étouffe on étouffe et on crève comme des cons,
Remplis d'haine, de regrets
(On s'étouffe on étouffe et on crève comme des cons)
(Remplis d'haine, de regrets)
Alors qu'il suffit d'oublier nos binaires
Homme-femme, nous-eux, bien-mal
Face à l'infini on ressemble pas à grand chose,
(Face à l'infini on ressemble pas à grand chose)
Face à l'infini, face à l'infini
Ecoute plutôt la respiration de l'univers la nuit,
Regarde les étoiles briller de mille feux dans le ciel
(écoute plutôt la respiration de l'univers la nuit)
(Regarde plutôt les étoiles briller de mille feux dans le ciel)
Mais surtout oublie tes binaires
Homme-femme, nous-eux, bien mal
Face à l'infini on ressemble pas à grand chose,
Face à l'infini, face à l'infini
(Face à l'infini, face à l'infini)
Face à l'infini on ressemble pas à grand chose
Alors aime plutôt la vie
Et l'univers tout entier
Face à l'infini on ressemble pas à grand chose